4e dimanche du Temps ordinaire – B (Marc 1,21-28)
Certains d’entre eux sont définitivement enfermés dans un hôpital psychiatrique. D’autres errent dans nos rues.
Certains d’entre eux sont définitivement enfermés dans un hôpital psychiatrique. D’autres errent dans nos rues.
Partout où nous sommes appelés à aller, il faut avancer dans la profondeur de la vie de nos contemporains et notamment de ceux qu’on oublie si facilement, ‘vivre avec eux, demeurer avec eux, se poser’ parmi eux ; il s’agit de les suivre pas à pas, sans brusquerie, en apprenant à cheminer à leur rythme, en ayant ‘un cœur qui se laisse modeler dans la patience’ ; patience qui n’est autre que la passion d’aimer et de se donner.
La crèche n’est plus sous nos yeux mais les Ecritures sont là, ouvertes à notre méditation ; elles sont cette présence du Christ qui nous parle aujourd’hui. Maintenir les Ecritures fermées, c’est se refuser d’écouter le Christ qui nous adresse une Parole, c’est renoncer à un dialogue. C’est se fermer soi-même à l’autre ! La Parole est le lieu où nous devons apprendre à demeurer.
De nombreuses réalités de la planète, encore plus en ce temps de pandémie, adressent au monde de la communication l’invitation à “venir et voir”. Il existe le risque de raconter la pandémie, et de la même façon chaque crise, uniquement avec les yeux du monde plus riche, de tenir une “double comptabilité”.
La seule présence du père Causse, en un quelconque lieu, apportait la paix. Il ne formulait aucun jugement définitif sur quiconque, lui qui savait, pour l’avoir vécu, que nous sommes tous des missionnaires les uns pour les autres.