Une Église au service du monde par amour du Christ

L’une des forces des sectes ou de communautés nouvelles, est la convivialité entre les membres. L’inconvénient des grandes structures est l’anonymat ! L’un des griefs les plus souvent évoqué par ceux qui ne côtoient plus l’Église est sur ce ressenti d’accueil ou plus exactement de non-accueil. Pourtant bien des églises ont fait effort pour soigner l’accueil pour ceux et celles qui viennent à une célébration.

Dimanche 22 novembre 2020 « Christ Roi de l’Univers ». Homélie à la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse. Paris

Comme chaque année, au dernier dimanche du temps ordinaire, l’Eglise nous invite à célébrer le Christ Roi de l’Univers. Instituée par le Pape Pie XI, en 1925, la fête du Christ Roi, avec à cette époque une connotation plutôt socio-politique, a pris vocable, dans la mouvance du Concile Vatican II, de Fête du Christ Roi de l’Univers, soulignant ainsi la dimension eschatologique, celle de la fin des temps, de ce monde nouveau déjà présent et encore à venir.

Nos mains tendues pour développer nos talents ! Homélie dimanche 15 novembre. Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse – Paris

Dans son message pour la 4ème journée mondiale des Pauvres de ce jour, le pape François reprend cette invitation du livre de Ben Sira : ‘tends ta main au pauvre’. Une invitation pour nous à recentrer notre regard sur l’essentiel ; à surmonter les barrières de l’indifférence qui peuvent toujours s’installer et nous éloigner les uns des autres ; invitation à nous mobiliser pour le développement des talents reçus et que nous ne pouvons garder jalousement entre nos mains : tends ta main au pauvre, ouvre-toi à l’autre !

De la fabrique du sacré à la révolution eucharistique – Quelques propos sur le retour à la messe.

C’est décidément chose étrange comme la messe, dans l’histoire religieuse de notre pays, a pu faire l’enjeu de débats et le fait encore, même depuis que l’immense majorité de nos concitoyens a cessé de s’y rendre, au point que l’on peut se demander, parfois, si toute cette chamaillerie épisodique n’entre point parmi les indicateurs de notre identité française.